Petites mises au point...

[Environ un peu plus de deux mois se sont écoulées depuis l'arrivée de Chloé sur la Cité]

A raison de deuxs séances par semaine, Chloé suivait des cours d'entraînement au combat avec les jeunes athosiens. N'ayant pas du tout le même niveau qu'eux, autant dire que ce n'était pas toujours évident pour elle de suivre le rythme soutenu des cours. Et puis Chloé avait des problèmes d'intégration ce qui n'arrangeait en rien ses relations avec certains de ses "camarades". L'adolescente faisait pourtant de gros efforts pour que cela fonctionne. Elle en avait fait la promesse à son père et à elle-même mais les grandes gueules de la classe en avait fait leur tête de turc, du coup, elle était très régulièrement victime de leurs petites combines. Et bien évidemment cela se retournait toujours contre elle. Chloé avait beau essayer de se justifier elle se faisait toujours avoir car ces derniers s'arrangeaient pour qu'elle soit toujours prise en flagrant-délit. Les gamins sont parfois vraiment impitoyables entre eux.

L'adolescente appréhendait de venir à ces cours mais elle n'osait pas dire à John qu'elle voulait arrêter surtout après que la ou le prof l'ait fait venir ou soit aller le voir pour lui expliquer que Chloé était une mauvaise élève qui perturbait le cours. Les discussions qui s'en était suivies n'avaient pas été une partie de plaisir pour elle. Mais la conversation de ce soir risquait d'être houleuse car la dernière en date remontait à quelques jours à peine et John avait été très clair : il ne voulait plus entendre ce genre de discours et si cela se reproduisait ça allait barder pour son matricule.

Cette fois, Laeticia, l'athosienne qui assurait le cours ce jour là contacta John par radio afin qu'il vienne chercher sa fille à la fin du cours. Chloé se serait en effet "battue" avec un des athosiens pendant qu'elle avait le dos tourné pour montrer un exercice. Bien sûr, Miss Howard n'avait pas fait cela sans une bonne raison mais elle était fautive de s'être laissée provoquer aussi facilement et d'avoir donné satisfaction à son adversaire. D'ailleurs, elle aborait une belle marque à la joue qui laissait comprendre que l'autre s'était plutôt bien défendu. Chloé avait passé le reste du cours assise dans un coin à attendre l'échéance. L'adolescente avait bien vaguement tenté de se défendre et de se justifier mais sa parole contre celle de cinq ou six autres cela ne faisait pas le poids...

Cela faisait 2 mois....2 mois qu'il était père et il avait l'impression de ne pas avoir saisi le concept. Enfin, c'était plus parce qu'il avait 2 visions très différentes de Chloé. Celle du début, qui cherchait timidement à faire connaissance avec lui et celle d'aujourd'hui dite perturbatrice et mal elevée presque. Il ne savait pas qui croire et bien qu'il donnait toujours le bénéfice du doute, les preuves laissés contre Chloé étaient plus qu'accablantes. Il ne savait plus quoi penser et donc prit dans cette déception qu'il avait ressenti la première fois qu'il avait été appelé, il s'était emporté contre sa fille. Aujourd'hui il regrettait la plupart des choses qu'il lui avaient dites, mais il ne pouvait revenir en arrière, malheureusement et d'ailleurs il n'en avait pas eu le loisir de le faire, car des problèmes sur la cité avaient sollicité fortement son attention et donc malgré lui il avait dû cesser de s'occuper autant de Chloé. Enfin, cela ne voulait pas dire qu'il ne la surveillait pas. Il voulait la croire, honnêtement, il voilait la croise, mais il avait besoin de l'ingrédient qui ferait pencher la balance. Un petit truc qui pourrait être l'argument face aux autres, parce que lui son seul inquiétude c'était Chloé et ce que ses actes pourraient avoir sur elle. C'est donc en toutes discrétions qu'il avait demandé à quelqu'un de surveiller les cours pour lui.

EtC'est donc quand le prof l'appela à nouveau que John entra dans la salle d'entrainement sous les regards habituels de ses demoiselles en chaleur qui ne pouvaient s'empecher de se pavaner devant lui comme s'il allait s'intéresser à elle, en sachant le problème. Mais il n'allait pas le dire, pas tout de suite tout du moins. Il voulait juste attendre un peu. Il traversa la salle d'entrainement, et vint devant Chloé avant de s'agenouiller. Grimaçant en découvrant l'étendue des dégâts, il leva une main vers son visage pour vérifier quelle allait bien.

"On ne t'a pas raté cette fois..." fit-il remarquer. "Tu lui a bien arrangé la figure j'espère"

John comprit la réaction de sa fille. Après tout, il aurait eu la même envers Keller ou un autre qui aurait tenté de vérifier par le toucher si tout allait bien. De toutes façons, il comptait aller avec elle à l'infirmerie, c'était plus sûr et puis comme ça, il aurait la garantie qu'elle alalit bien physiquement. Bien sûr en tant que militaire, il voyait bien que ce n'était pas grave, quelques égratinures et un beau cocard, mais en tant que père, il voulait avoir la certitude qu'elle allait bien. Dailleurs, il se demandait bien quel lâche et petit couillon avait les couilles de s'en prendre à sa fille. Car d'après les dires de sa source, ce n'était pas elle qui avait commencé. Le militaire s'humecta la lèvres inférieure avant de deux doigts relever le menton de la jeune fille.

"Chloé...tu sais que si quelque chose ne va pas, tu peux me le dire...et si tu ne veux pas...c'est aussi ton droit...mais si quelqu'un ici te fais du mal, tu ne dois pas le laisser faire..."

John se redressa, s'asseyant à côté de sa fille sur le banc et regarda les autres à l'entrainement.

"Ca te plait de suivre ces cours?"

Chloé fronça les sourcils et regarda son père de biais. Elle ne saisissait pas le sens de sa question. A vrai dire ce qui la génait là-dedans c'était que d'une part son père ne l'engueulait pas mais que d'autre part il semblait prêt à écouter sa version des faits. ça c'était le fait nouveau dans l'histoire mais l'adolescente ne se faisait pas trop d'illusions, jusqu'ici ça c'était toujours retourné contre elle. Elle reporta son regard et haussa les épaules.

"A quoi bon ? Personne ne me croit jamais de toute façon..." lâcha-t-elle à la fois résignée et triste.

Le sentiment d'injustice qu'éprouvait Chloé avait grandi jusqu'au point qu'elle ne cherche même plus à se défendre devant les adultes. A force de se battre contre du vent on finit par comprendre que ça ne sert à rien et on laisse passer la tornade en attendant la prochaine. C'est comme boire quelque chose de vraiment dégueulasse plusieurs fois par jour pendant un long moment, à la fin, le goût nous laisse indifférent. On boit et c'est tout.

"Ca te plait de suivre ces cours?"

Décidément le comportement de son père lui échappait. Qu'est-ce qui expliquait ce revirement de situation ? En tout cas, cette question devait bien arriver un jour ou l'autre, à force d'avoir des échos que ça se passait mal à quasiement chaque session il y avait de quoi se poser des questions. En soit, la matière ne dérangeait pas Chloé, c'était plus les gens qui y participaient qui lui posaient problème. De nouveau, elle haussa les épaules cependant cette fois ce geste constitua sa réponse. Elle ne pouvait pas dire à haute voix qu'elle ne se sentait pas la bienvenue ici, cela aurait fait polémique et puis ce n'était pas quelque chose qu'on glissait entre le fromage et le dessert... S'en rendre compte par soi-même vous fout le moral en l'air mais le dire à quelqu'un c'est avouer un malaise douloureux. Et comme on peut s'en douter, ce n'était pas le point fort de Chloé de parler. L'adolescente avait même régulièrement des soucis avec ça or là encore, c'était un domaine où elle faisait pas mal d'efforts. C'étaient simplement les progrès qui ne se manifestaient pas assez rapidement.

Aie, voilà la phrase qu'il aurait espéré ne pas entendre de la bouche de Chloé. Il avait l'impression d'avoir échoué dans son rôle de père, parce qu'il n'écoutait pas assez, parce qu'il faisait comme son propre père, engueuler , cependant sans frapper. john se mit à la place de Chloé. C'était un peu tard pour le faire, mais mieux vaut tard que jamais. Il essayait de se souvenir du sentiment d'injustice qu'on éprouvait à cet âge là, mais ce n'était pas facile. John avait tellement été conditionné à ne plus s'attarder sur ce genre de chose, qu'il avait fini par ne plus le ressentir. john observa la réaction de sa fille par la suite.

"je présume que c'est un non" conclut-il en se frottant les main doucement en regardant la salle qui se vidait vu que le cours était terminé.

"tu sais...moi aussi je m'en prends des raclés de Ronon et Teyla quand je m'entraine avec eux...cependant on ne se fait jamais mal exprès dans la mesure où on ne cherche pas à se faire mal...mais certaines personnes ne sont pas faites pour ça...et si tu n'y trouves pas ton plaisir...je te conseille d'arrêter de vouloir me prouver quelque chose ou d'essayer de faire comme eux..."

john reporta son regard sur sa fille avant de sourire et de passer un bras autour d'elle pour la serrer contre lui.

"Je suis désolé pour la dernière fois....je n'aurai pas dû mêmporter comme cela...mais c'est venu à un mauvais moment dans une mauvaise journée. Allez viens , montre moi ce que tu vaux friponne"

Il lui ébouriffa les cheveux vant de se lever et se mettre au milieu de la salle.

"Je suis désolé pour la dernière fois[...] mais c'est venu à un mauvais moment dans une mauvaise journée.

"C'est pas grave" répondit-elle en haussant les épaules.

¤ J'ai connu pire ¤ pensa-t-elle en se remémorant certains savons que sa mère avait eu l'occasion de lui passer pendant son enfance. A côté John était un enfant de coeur à ceci près que ses mots à lui blessaient davantage Chloé que ceux de sa mère. C'était une différence entre eux. L'un faisait mal par les mots l'autre par des actes...

Chloé croisa le regard de son père et acquiesça bien qu'elle garda pour elle le noeud du problème. Un peu à contre coeur, elle le suivit au centre de la pièce. Sa récente expérience ne lui donnait pas vraiment envie de montrer l'étendue de son "talent" à son père dans ce domaine. Une fois en face de lui, elle se mit en position, comme on lui avait appris, preuve qu'elle était quand un minimum attentive aux cours. Et une fois comme ça elle attendit que son père bouge.

¤ C'est parti pour le carnage ¤

Carnage? Non, John n'allait comme même pas faire mal à sa fille. Il voulait juste tester sa théorie que Chloé était incapable de se battre comme on disait d'elle qu'elle se battait. Il lui laissa tout le temps nécessaire pour se mettre dans le bain, testant sa capacité à le suivre dans ses pas latéraux avant de commencer une attaque. chloé comme on pouvait s' y attendre se retrouva à la merci de son père qui cependant l'avait retenu pour qu'elle ne tombe pas. Il la relacha et se mit en place.

"tu sai ce que je crois?"

Petit titillement du poignet à droite.

"Je crois que tu détestes ces cours mais que tu penses qu'il faut que tu t'intègres ici avec ces jeunes...qui ne sont mais alors pas du tout du même avis que toi"

Petit titillement à gauche.

" Et que les terme fille à papa et petite je ne sais pas quoi gatée ne te sotn pas si étrangers que cela...je me trompe?"

Qu'est-ce qu'on disait ? C'était un carnage. Pas dans le sens où elle allait avoir mal mais dans le sens où elle allait prouver sa ô grande nullité dans ce sport. Seulement ce test prit une autre forme à laquelle Chloé ne s'attendait pas du tout. Rester concentrée sur ce que son père faisait et sur ce qu'il disait demandait à la jeune fille de redoubler d'effort mais elle avait un peu de mal à suivre le rythme. L'adolescente se risqua à une timide attaque qui fut sans mal cintrée par son père. Deux pour Sheppard père - Zéro pour Sheppard fille.

"Je déteste pas ces cours..." répondit-elle en songeant à la matière enseignée et non pas au déroulement des cours.

Pour la suite Chloé fut moins assurée, elle n'arrivait pas à répondre et à parer les attaques de son père. Trois à Zéro maintenant. L'adolescente jugea qu'elle avait eu sa dose pour la journée aussi elle s'assit par-terre pour arrêter le jeu. Assise en tailleur, elle commença à jouer avec ses mains tout en observant le sol tout en réfléchissant à comment formuler une réponse à John. Il savait trop de choses c'était bizarre et Chloé avait un peu l'impression d'être mise à nue. Pourquoi s'obstiner ? Elle haussa de nouveau les épaules avant de répondre.

"On m'a toujours traité de fille à maman, gosse de riche ou encore fille pourrie gâtée à l'école... ça ne me fait plus rien maintenant, je m'en fiche. (petite pause) J'y peux rien moi si je ne connais pas les Wreithz et que je n'en fais pas de cauchemards, si j'ai des fringues différentes et si t'es mon... (court temps d'hésitation) Mon père" finit-elle d'une voix tremblante.

Chloé renifla et baissa le regard de plus belle. Faire cet aveu lui coûtait beaucoup car elle n'était pas habituée à parler de ses problèmes. Ce n'était que depuis qu'elle était avec John qu'elle le faisait un peu. Vivre avec sa mère et vivre avec son père c'était comme passer de l'ombre à la lumière du jour au lendemain. Avec Mary-Ann elle devait la boucler, avec son père l'ouvrir...

John cessa de se battre, enfin battre, c'était un grand mot, parce que chloé lui avait montré que ce n'était pas elle qui engageait les combats, elle en était incapable et les dires de sa profs ne collaient pas àavec ce qu'il avait devant les yeux. Il resta en retrait, la laissant s'exprimer avant d'approcher alors qu'elle se cachait pour pleurer. il s'humecta la lèvre inférieure et se rapprocha finalement de sa fille avant de s'asseoir à côté d'elle. Il avait espéré cette réaction de sa part, il pourrait mieux accéder au coeur du problème. John savait à quel point c'était difficile à cet âge là de faire partir d'un groupe, mais à ses yeux chloé n'avait pas besoin de cela. elle n'avait pas besoin de s'incorporer aux Athosiens. Elle était sa fille, elle devait être intégré parmi les Atlantes. c'était peut-être conservateur, mais jusqu'à maintenant, c'était extrèmement difficile , Teyla était la preuve vivante que c'était possible, mais les gens et leur état d'esprit à deux balles, c'était quelque chose d'incorrigible.

John passa à nouveau un bras autour de chloé, la prenant progressivemetn dans ses bras pour l,ui offrir un appui où pleurer. Pour lui montrer qu'il pouvait être son confident, la personne à qui elle pouvait tout dire sans avoir peur que cela soritra un jour. D'un geste tendre, il lui caressa les cheveux pour l'appaiser.

"Là....shuuuut...it's okay...let it go....just let it go..." murmura-t-il avant de baiser son front.

Cétait fou de voir combien la présence de Chloé avait changé le comportement de John. il montra un peu plus ses sentiments...mais seulement avec sa fille, parce qu'il avait remarqué que c'était un moyen pour mieux l'aborder. Il était aussi plus tendre et souvent de bonne humeur. La fierté de père le gagnait tout comme l'émotion quand Chloé l'appelait comme ça. C'était rare, mais pas inexistant. Il s'était attaché à Chloé...voulant même demander s'il était possible qu'elle s'appelle Sheppard et non Howard

John garda un instant le silence. Il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question. Mais c'était une question qu'on se posait à cet âge et mieux valait y donner une réponse que de nier qu'il y en avait eu. John n'avait jamais eu l'occasion de la poser, parce que d'une personne ne l'écoutait et que de deux, il faisait toujours tout pour ne pas être accepté.

"Et bien...ce qui cloche...c'est que tu es ma fille....ce qui cloche c'est que tu suscites la jalousie parce que tu as des talents que les autres n'ont pas...il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses....c'est juste qu'on plait ou pas aux gens...pour divers motifs que parfois on a du mal à saisir"

Il lui caressa les cheveux.

"Tu as vécu la grande majorité de ta vie avec une femme qui...était tout sauf une mère...Hitler ce n'était rien en comparaison....tu dois te faire à une nouvelle vie, une nouvelle galaxie, une nouvelle famille...ce n'est pas rien...entre te trouver toi et trouver ta place ici...je comprends que tu puisse croire que quelque chose ne va pas chez toi....mais crois moi...les gens parlent et font des choses parce qu'ils s'ennuient, parce qu'ils sont jaloux ou parce qu'ils n'ont que ça pour mettre du piment dans leur minable petite vie..."

Chloé renifla encore une fois et hocha doucement la tête pour montrer à son père qu'elle avait compris le message même si ce n'était pas facile à accepter. Savoir qu'on a un problème permet une fois qu'on en a conscience de le régler, là, elle n'en avait visiblement pas donc il n'y avait pas de solutions. L'adolescente devrait faire avec. Chloé ne profita pas davantage de la présence de son père et s'écarta un peu de lui. N'ayant jamais vraiment connu les calins avec sa mère, elle ne découvrait ce que c'était que depuis qu'elle était avec John. L'adolescente se sentait moins mal à l'aise qu'au départ mais par peur d'en faire trop elle écourtait toujours rapidement les étreintes avec lui. Elle appréciait de le sentir contre elle quand ça n'allait pas comme aujourd'hui mais elle avait toujours une part d'elle qui avait peur d'abuser de la situation en donnant l'impression de se comporter comme un bébé.

"Je crois que je vais rentrer..." dit-elle en pensant qu'elle avait assez monopolisé son précieux temps. La journée n'était pas terminée et John devait sûrement avoir beaucoup d'autres choses à faire. Chloé ne voulait jamais s'imposer et donnait toujours l'impression qu'elle voulait fuir quelque chose ou quelqu'un. Cela avait un certain côté agaçant par moment mais elle avait vraiment du mal à prendre ses marques sur Atlantis.

John n’imposa rien à sa fille. Si elle voulait rester contre lui, tant mieux, si elle en avait marre, qu’elle parte. Le militaire ne voulait pas lui imposer des choses qui la mettait mal à l’aise. Il arrivait à détecter les moments quand elle avait besoin d’un réconfort comme celui-ci, des moments rares, car l’empreinte de son ex-compagne planait toujours sur la jeune femme, comme une ombre qui la suivait partout et bien que Sheppard fasse des efforts pour la couper de cette ombre, elle persistait. Comme on disait, les vieilles habitudes ont la vie dure. John sentait que Chloé restait sur la réserve, sans doute par peur de trop faire, de trop profiter. Mais elle devait comprendre, qu’un père c’était fait pour ça. Pour en profiter jusqu’à l’épuisement. Il se releva à son tour quand Chloé le quitta définitivement et réarrangea son arme et sa veste tout en l’écoutant. Combien de fillette comme Chloé rentrait déjà si tôt ? Oui bon, John n’allait pas s’en plaindre, c’était une bonne fille sérieuse qui n’allait pas Dieu sait où pour revenir à 5 heures du matin, même si sur Atlantis c’était impossible. Il acquiesça à ses dires, se grattant le menton. Il devait trouver un truc pour clore cette discussion de manière intelligente. Mais bien sûr, Teyla n’était jamais là quand il fallait pour lui souffler les réponses.

« Euhm…ça te dirait….d’aller manger un morceau avec moi ? »

*C’est ça…applique le plan drague à ta fille*

Chloé parut un peu surprise par la proposition de son père. Ce n'était pas spécialement l'heure d'aller manger mais après s'être accordée un temps de réflexion elle réalisa qu'elle avait bien un petit creu. L'effort ça creuse ! Et puis elle aurait l'occasion de rester avec son père plus longtemps.

"Je veux bien" répondit-elle avec un demi-sourire timide qui lui tira un petit rictus sur la fin. Avec tout ça, elle avait presque oublié ce qu'il s'était passé un peu plus tôt. La jeune fille alla récupérer sa veste et l'enfila dans la foulée. Elle prit ensuite sa bouteille d'eau tout juste entamée et la garda à la main tout en vérifiant si elle n'avait pas oublié quelque chose. Il lui semblait qu'il lui manquait un turc mais elle n'arrivait pas à savoir quoi. Peut-être qu'elle se faisait des idées. Elle haussa une nouvelle fois les épaules en secouant légèrement la tête comme pour chasser cette idée de son esprit et vînt aux côtés de Sheppard.

"C'est bon !"

"Cool"

John attendit que sa fille prenne ses affaires avant de se diriger direction le mess en sa compagnie.

"Et bien dans ce cas...allons y"


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